La gynécomastie est définie par l’augmentation du volume de la glande mammaire chez l’homme. Elle peut être unilatérale ou bilatérale, symétrique ou non. Elle est rarement douloureuse. Elle peut être la conséquence d’un déséquilibre entre le taux d’œstrogène et le taux de testostérone.
On distingue 4 catégories de gynécomastie :
- Physiologiques : lors de l’adolescence et avec l’âge. Les gynécomasties lors de l’adolescence régressent habituellement en quelques mois ou années,
- Pathologiques : elle est la conséquence d’un trouble métabolique (cirrhose, malnutrition…), endocrinien (dysthyroïdie, hyperplasie surrénale), hypogonadisme (acquis ou congénital), excès d’œstrogène (cancer bronchique, tumeur testiculaire…)
- Pharmacologiques : liée à des médicaments (cimétidine, spironolactone) ou à la prise de stéroïdes anabolisants (culturistes).
- Idiopathiques (c’est-à-dire sans cause connue) : les plus fréquentes mais à ne retenir qu’après élimination des autres causes.<
Un bilan est indispensable avant toute chirurgie et seules les gynécomasties dites « idiopathiques », c’est-à-dire sans cause connue, relèvent d’une chirurgie. La prise en charge par la caisse primaire d’assurance maladie est possible en cas de problème d’ordre sexuel ou psychologique (gynécomastie asymétrique, douloureuse, avec distension aréolaire).
Il convient de définir avant toute intervention le volume de la gynécomastie, son contenu (part entre la glande et le tissu graisseux) et le contenant (la peau).
Le traitement peut associer :
- Réduction du volume (résection glandulaire chirurgicale et/ou par liposuccion)
- Réduction de l’étui cutané par résection. Le recours au Laser URGOTOUCH® pendant l’intervention permet de réduire les cicatrices.